Qu’est-ce que la lumière |
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C’est notre rétine qui détermine la perception que nous avons de la lumière, on parle de couleur ou plus précisément de température de l’éclairage, on la mesure en degrés
Kelvin. La lumière du jour (entre 6 à 8000° K) sert généralement de critère pour juger la lumière artificielle, cependant elle reste très variable. Pour que les aliments aient l’air plus
appétissants et que les décors des vitrines des commerces présentent des couleurs plus vives, on préférera un éclairage aux halogènes ou aux iodures métalliques dont leur températures de couleur
peuvent atteindrent jusqu’à 4000° K.
Il a été prouvé que la lumière joue un rôle thérapeutique essentiel en améliorant la synchronisation des rythmes biologiques. Partir une semaine au soleil
tous les deux mois, histoire de recharger les batteries pour affronter ensuite, sans se lamenter, l’absence de luminosité est une solution mais elle reste coûteuse. A cela, un remède simple et
efficace existe : la luminothérapie.
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La lumière chasse les idées noires
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Avec l’arrivée de l’automne, quand les jours déclinent, la majorité de la population ressent une légère tristesse, notre organisme s’épuise quand il est privé de jour.
Le Dr Norman E. Rosenthal, psychiatre et chercheur au National Institute of Mental Health, a été le premier à démontrer, en 1984, le lien entre lumière et dépression. C'est lui qui a défini le
Seasonnal Affective Disorder, communément nommé "S.A.D", qu'on traduit par trouble affectif saisonnier (TAS) ou dépression saisonnière. En fait, la " découverte " de ce type de
dépression est indissociable de l'invention de la luminothérapie elle-même.
C'est en constatant que l'exposition à la lumière artificielle à large spectre pouvait bénéficier aux personnes
souffrant de symptômes dépressifs pendant la saison hivernale que Norman E.Rosenthal a pu démontrer le rôle joué par la luminosité sur les rythmes circadiens et l'humeur, et ainsi décrire avec
précision cette maladie.
Norman E Rosenthal a publié plusieurs études et livres sur le sujet. Il demeure la référence incontournable en la matière. Il fait partie de la Society for Light Treatment and Biological Rhythms (SLTBR), une organisation internationale de chercheurs qui étudient la luminothérapie et les rythmes biologiques (voir Sites d'intérêt).
De plus, 10 à 15 % de la population (dont 80% de femmes) présenteraient certains signes du “S.A.D” se caractérisant par une hypersomnie (pouvant aller jusqu’à 16 heures par jour) et une
hyperphagie (boulimie) avec prise de poids.
Apparue en France il y a une quinzaine d’années, cette méthode douce consiste à s’exposer chaque matin au réveil à une lumière forte (de 2500 à 10
000 lux).
La «posologie » idéale est d’une demi-heure à deux heures, selon l’intensité de la lampe, pendant au moins quinze jours. Avec la LUMINOTHERAPIE, le coup de soleil artificiel est
assuré ! En général, son effet bénéfique se fait sentir rapidement. Chacun cherchant sa source lumineuse sur son lieu professionnel et dans son intérieur, la lumière est ainsi devenue un facteur
déterminant dans nos choix de vie quotidienne.
Des lampes nouvelle génération créent des ambiances chromatiques (thérapie par les couleurs) et sont capables d’agir sur l’état d’esprit des
éclairés.
Les effets bénéfiques des couleurs sur notre humeur ne cessent d’être explorés. Les couleurs ont un pouvoir thérapeutique et provoquent des réactions émotionnelles, psychologiques
ou physiques sur les individus : Quand le rouge excite, le bleu apaise, l’orange crée une atmosphère festive ; le vert stimule les rencontres quand le mélange de rose et de jaune libère
l’imagination.
Alors, pour recharger ses batteries, nul besoin de crème pour s’exposer ; la lumière, filtrée, est dépourvue d’UV et d’infrarouges.
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La lumière devient une nouvelle source de décoration
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Nous rivalisons d’effort pour illuminer nos maisons. Créateurs, entrepreneurs et autres professionnels étudient toutes les alternatives pour parvenir à profiter en toutes
saisons de l’action bénéfique de la lumière sur le bien-être de l’homme.
Avec ce que l’on appelle la « lumière architecturale intérieure », nous embellissons les projets des architectes en
créant plusieurs espaces en un seul ou en changeant d’ambiance selon les moments de la journée.
Les lampes du XXI ème siècle ne nous aident pas seulement à voir où nous mettons les pieds et où
nous plantons les fourchettes. Elles s’enrichissent de nouvelles fonctions pour améliorer notre confort .Elles changent de couleur selon que nous voulons transformer notre « pièce à vivre » en salon
de lecture, salle de bal ou boudoir intime.
Elles se programment selon notre humeur pour créer ainsi des ambiances communes, ou au contraire, bien distinctes, entre des espaces bien cloisonnés.
Notre rapport à l’éclairage a changé et nous mettons en avant ce qui a besoin de l’être, car l’heure est maintenant à la subtilité .L’uniformité est oppressante et le plaisir consiste donc à
jouer sur la diversité, quitte à créer des zones de pénombre.
Maîtrisée, la lumière participe à la mise en scène, suscite le mystère, laisse place à l’imagination.
Contrôlée, elle crée une atmosphère qui peut varier au gré des envies et des situations. Bousculée par les nouvelles technologies, la bonne vieille lampe à incandescence (conçue par Thomas Edison
en 1879), a du souci à se faire et de nouvelles sources lumineuses risquent de remettre en question sa suprématie.
Désormais, c’est chose faite, la technologie adaptée a été trouvée, les fluo
compactes permettent d’obtenir des effets chromatiques suffisamment perceptibles par l’oeil humain. Elles varient d’intensité au rythme de la musique, s’incrustent dans les tables, vont jusqu’à
filtrer ou humidifier l’air pour améliorer notre confort.
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